Les Rencontres 2019

Les rencontres 2019 : Un système méditerranéen à redessiner

Dans la continuité des séminaires qui se sont tenus à Tunis et à Paris en octobre 2016 et des Rencontres internationales qui se sont déroulées à Paris en décembre 2018, les membres du CEDITER ont organisé leurs 3èmes Rencontres à Rome en juin sur un thème intitulé "un système méditerranéen à redessiner".


le CEDITER remercie la Société Géographique Italienne, l'Université Cusano de Rome et l'I.A.C.E. (Tunisie) pour leur appui à l'organisation de cette manifestation.


les 4 tables rondes proposées ont eu pour objet respectif:

 

  • Historique et état des lieux :   Quels sont les éléments de l’histoire longue (depuis le 10ème millénaire) et de l’histoire récente depuis les 25 dernières années (le partenariat de Barcelone, l’UPM, les révolutions arabes, le terrorisme...) qui concourent à la dynamique du bassin méditerranéen ou à sa décomposition ?Quels sont ceux qui peuvent constituer des bases pour le futur ? En complément, il est pertinent d’étudier des exemples particuliers de coopérations Nord-Sud ou Est-Ouest abouties ou avortées, afin d’en évaluer les facteurs de réussite ou d’échec dans une perspective de reproduction ou de transposition. Il est également nécessaire d’avoir un regard géopolitique plus global, la Méditerranée restant un champ clos des influences mondiales extérieures (Chine Russie, Etats-Unis).
  • Quelles stratégies de développement territorial ? Bilan des succès et des échecs : Au-delà des mythes, d’une approche globale de l’histoire récente et d’une Méditerranée fracturée, quelles sont les stratégies territoriales en œuvre et quelles sont les analyses qu’il est possible d’en tirer ? Quels sont les territoires stratèges et lesquels dépendent d’une instance décisionnelle centralisée ? Les diverses stratégies identifiées ont été explicitées à partir d’une présentation d’exemples variés de gouvernance et de conception de projets locaux structurants (urbains, économiques, environnementaux). Leur analyse met en exergue les éventuelles spécificités territoriales indispensables à prendre en considération et à respecter.
  • Quel est le rôle des multiplicités culturelles du système méditerranéen ? Quels sont les impacts mesurables ou qualitatifs des mille et une circulations (des personnes, des projets de territoire à territoire... dans le cadre ou hors cadre des politiques publiques) entre le nord et le sud de cette mer ? A contrario, en quoi les fractures politiques et culturelles entre le nord et le sud de cette mer sont-ils un frein aux relations entre personnes, groupes ou territoires répartis sur chacune des deux « plaques » ? La Méditerranée a généré un héritage culturel et historique dont la conservation et la valorisation peut être source de respect mutuel et d’échanges humains et économiques. Elle a également permis le développement de modes de vie proches d’une rive à l’autre (Nord / Sud, Est / Ouest). Diverses interrogations en découlent telles que, par exemple, celle de la compatibilité entre ces diversités constatées avec la mémoire collective des peuples méditerranéens. Parallèlement, un regard sur les pratiques des pays aux « marches » des pays bordant la Méditerranée peuvent aider à identifier ou à dépasser ces diverses spécificités et quêtes territoriales d’identité.
  • Quels instruments ? Quelles stratégies pour un futur possible ? Quels sont les signaux faibles d’un futur souhaité ? Quels sont les instruments existants et quelle est leur « granulométrie » d’intervention ? Quels sont les atouts et les marges de manœuvre des « territoires » infra-étatiques et des acteurs « locaux » présents sur le pourtour de la Méditerranée ? Diverses démarches institutionnelles successives ont été engagées depuis 30 ans environ. Leur analyse peut conduire à définir des organisations et des modes de coordination déconcentrés et décentralisés efficientes pour les territoires et leurs acteurs socio-économiques. De même, l’analyse des expérimentations locales peut montrer l’existence, même implicite, d’une orientation commune ou partageable sur l’ensemble du pourtour méditerranéen.

 


Contributeurs  :

 

  • Nassima BAZIZ, Enseignante chercheure au département d’architecture et d’urbanisme de l’université de Ferhat Abbes, Sétif, Algérie
  • Luigi BELLINO, Membre associé Lab. GRED (Gouvernance, Risque, Environnement, Développement) - IRD, Université "Paul Valéry", Montpellier, France 
  • Omar BENIA, Professeur d’enseignement supérieur, Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion, Université d’Annaba, Algérie
  • Mauro BISCEGLIA, Professeur de méthodes mathématiques en économie et en sciences actuarielles et financières, Département d’Economie et de Finance, Université Aldo Moro, Bari, Italie
  • Marianna BOVE, Professeur adjoint, Université « Niccolo Cusano », Rome, Italie 
  • Paola CAPUTI JAMBRENGHI, Professeur de Droit administratif, Université Aldo Moro, Bari, Italie
  • Baghdad CHAIB, Professeur, FSEGC MIFMA, Université de Tlemcen, Algérie
  • Boualem CHEBIRA, Enseignant chercheur, Professeur, Laboratoire de Recherche en Innovation et analyse économique et financière LARIEF, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie
  • Mhammed ECHKOUNDI, Enseignant-chercheur, Institut des études africaines, Rabat, Maroc
  • Mélanie FAGES, Master 2, gestion des territoires et développement local, UFR Temps et Territoires, Université Louis Lumière, Lyon, France,
  • Mohamed GHERIS, Économiste, Professeur à l'Université Caddi Ayyad, Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, Maroc
  • Simona GIORDANO, Ph D, Université de Bari, Italie 
  • Manuela GAMBINO, Doctorante en Géopolitique et Géoéconomie, Université « Niccolò Cusano », Rome, Italie
  • Niccolo INCHES, Doctorant en Géopolitique et Géoéconomie, Université « Niccolò Cusano », Rome, Italie
  • Michel KORINMAN, Professeur émérite en Géopolitique,Université Paris-Sorbonne, France
  • Sonia MANSOUR, Docteur en Sciences culturelles, Université de Tunis, Maître assistant en technologie du Design, Institut Supérieur d’Arts et Métiers de Mahdia, Université de Monastir, Monastir, Tunisie
  • Slimani MOUNIRA, Maître de Conférences B, Faculté des Sciences Economiques et des Sciences de Gestion, Université d’Annaba, Algérie
  • Ahmed El MOUTAOUASSET, Docteur d’Etat ès sciences Economiques, Professeur à l’Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
  • Sylvie POLLASTRI, Université de Bari, Italie
  • Anna-Maria POP, Chercheure scientifique, Centre de Géographie régionale, Faculté de géographie, Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie (contribution écrite)
  • Alexandra-Camelia POTRA, Assistant chercheur scientifique, Centre pour Développement Régional, Etudes Transfrontalières et Aménagement Rationnel du Territoire de Timisoara, Département de Géographie, Université de l’Ouest de Timișoara, Roumanie
  • Raffaella ROSE, Doctorante en économie, Université Jaume 1, Castellon de la Plana, Espagne
  • Francesco SCALERA, Université Aldo Moro, Délégué régional du CEDIMES, Bari, Italie
  • Jean-Charles SIDA, Enseignant-Chercheur, membre du CEDITER, France
  • Giulia VINCENTI, Doctorante en Géopolitique et Géoéconomie, Université « Niccolò Cusano », Rome, Italie

 

Comité d’organisation  :

 

  • Sergio CONTI, Président du CEDITER
  • Filippo BENCARDINO, Président de la Société Géographique Italienne
  • Maria Paola PaAGNINI, Professeur de Géopolitique, Docteure de recherche en géopolitique et géoéconomie, Université Niccolo Cusano, Roma, Italie
  • Denis DHYVERT, Trésorier du CEDITER
  • Claude BROUDO, Secrétaire Général du CEDITER


Comité scientifique  :

 

  • Nadia CHETTAB, Professeur de Sciences Économiques, Université d’Annaba, Algérie
  • José Artur DOS SANTOS FERREIRA, Professor, Universida de Federal de Ouro Preto, Brésil
  • Kamel GHAZOUANI, Professeur de Sciences Économiques, IHEC, Université de Carthage, Tunisie
  • Mohamed GHERIS, Professeur d’Économie à l'Université Caddi Ayyad, Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, Maroc
  • Rosalina GRUMO, Professeur de Géographie, Université de Bari, Italie
  • Vladimir KOLOSSOV, Professeur, Centre of Geopolitical Studies, Russian Academy of Sciences, Moscou, Russie.
  • Petros PETSIMERIS, Professeur de Géographie, Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, France

 



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